Moins de main-d’œuvre grâce au débardeur de caisses à vendange
Mécaniser le ramassage des caisses avec une chenillette répond à une pénurie grandissante de main-d’œuvre.
Mécaniser le ramassage des caisses avec une chenillette répond à une pénurie grandissante de main-d’œuvre.

Trouver de la main-d’œuvre pour charger les caisses lors des vendanges devient un problème de plus en plus prégnant. Même si ces saisonniers sont mieux payés, ramasser les caisses est éprouvant physiquement. « Pour les domaines viticoles qui vendangent à la main, trouver ces opérateurs est assez difficile. Et il n’est pas rare qu’ils abandonnent en cours de saison. Les remplacer à la hâte est loin d’être simple, explique Sébastien Guérin, gérant de la société Guérin Viticulture, basée à Audeux, dans le Doubs. Mon père est vendeur de petits matériels pour la viticulture et les espaces verts. Il a régulièrement des demandes de viticulteurs pour trouver une solution pour réduire la pénibilité de la collecte des caisses. »


Un à deux salariés en moins sans pénaliser le débit de chantier
Selon les habitudes des exploitations viticoles, ce système permet l’économie d’un ou deux opérateurs pendant toute la saison, sans pénaliser le débit de chantier. « La caisse se charge en neuf secondes », souligne Sébastien Guérin, qui estime le retour sur investissement à moins de deux ans. Le ramassage des caisses est réalisé sans effort et le déchargement est ergonomique, puisque la table élévatrice permet de placer les caisses à la hauteur du plateau de transport, l’opérateur n’ayant plus qu’à les glisser.

Un second modèle pour les vignes les plus étroites
Les seules limites sont la hauteur de chargement, quand le transporteur évolue en dévers, et l’interrang dans lequel le débardeur peut avancer. « Il faut des vignes d’au moins 1,05 m entre rangs pour pouvoir placer les caisses Stamp en travers dans l’interrang, explique Sébastien Guérin. Pour les vignes plus serrées, j’ai conçu un second débardeur. »


Mais le chef d’entreprise ne compte pas s’arrêter là. « Je travaille sur un prototype pour charger les caisses de 90 litres Allibert, l’autre format couramment utilisé pour les vendanges », dévoile-t-il.